BOO publié à L'école des Loisirs

• on • i r a • t o u s • au • p a r a d i s • . J'ai terminé le roman "Boo" hier. Il est édité chez @edlromans , partenaire de mes lectures depuis toujours chez qui j'ai la chance d'être Passeur cette année. Au grand bonheur de @lesinfoslivres qui a reçu le roman Boo grâce au principe vraiment fabuleux de l'école des loisirs. Boo, de son vrai nom, Oliver, vient de trépasser. Il était devant son casier, à l'école, entre deux cours et récitait le tableau périodique dans l'idée de l'apprendre par cœur. Et paf. Son cœur défectueux s'est arrêté. Sa mère lui avait toujours dit qu'il ne devait pas faire de sport à cause de ce trou au cœur. Et voilà. Le voilà donc réveillé dans un endroit qui regroupe tous les jeunes de 13 ans qui sont passés de l'autre côté. Quelques semaines plus tard, il a le "plaisir" de voir qu'un de ses camarades débarque lui aussi. Mais Johnny, lui, n'est pas aussi détendu. Lui se souvient. Ils ont été assassinés. Par un garçon avec un flingue qui est rentré dans l'école. Et il se pourrait qu'il soit lui aussi coincé avec eux. J'ai adoré ce roman qui démarre de manière fulgurante. Impossible de s'ennuyer, ça ne tourne pas en rond à aucun moment. On s'attache à Boo, qu'on comprend être un garçon très spécial, à Johnny qu'on comprend être traumatisé. J'ai adoré l'organisation de ce petit monde régit uniquement par des enfants de 13 ans. C'était innocent, mignon, bien expliqué. On ne s'attend jamais à ce qui va suivre et l'entièreté des péripéties fait défiler les pages sans que ça nous semble long. L'intrigue est prenante et la fin nous flanque un coup au cœur. C'est donc un coup de cœur. Un coup au cœur. Comme Boo, un trou au cœur. Je ne m'attendais pas à ce sujet et je suis heureuse de la façon dont il est traité. C'est un thème finalement très dur et qui pourtant n'a jamais été travaillé de ce point de vue. La fin est terriblement douloureuse et je dois encore la digérer, preuve de la qualité de l'oeuvre qui continue à me trotter dans la tête. Vous avez déjà aimé un roman au point d'avoir du mal à le fermer à la fin?